Changeons de méthode, osons la démocratie !

Assurer le développement de notre qualité de vie

Au travers de notre responsabilité environnementale et de notre mobilité
Notre contribution à la question environnementale face à l’enjeu climatique et aux agressions liées à l’activité humaine est urgente et indispensable.

Pour être efficaces, nous devons inclure une approche mesurant l’impact environnemental dans toutes les politiques, qu’elles soient économiques, en faveur de l’emploi, de la mobilité ou encore de la culture. Les incertitudes climatiques engendrent des menaces en terme d’approvisionnement qu’il soit énergétique ou alimentaire. Ces menaces exigent notamment des réponses individuelles et locales compatibles avec les objectifs globaux de réduction du CO2. Dans un même processus, nous devons réduire l’impact destructeur de notre modèle de production sur la biodiversité et les ressources rares de la planète. Le modèle économique occidental repose sur la production de produits à courte durée de vie (électro-ménagers, automobiles, équipements électroniques, mobilier, etc.). Ce modèle de renouvellement cyclique combiné à l’accroissement de la population mondiale, qui souhaite vivre à « l’occidentale », crée une pression destructrice sur les ressources naturelles (eau, forêts, minerais, etc.) et sur la biodiversité qui y est liée.

Nos impératifs
  • Refédéraliser la compétence « écologie » pour favoriser le développement d’une politique cohérente et commune sur l’ensemble du territoire belge ;
  • Agir à la source des problèmes en agissant sur les comportements individuels et en informant les citoyens sur l’impact environnemental des choix individuels qu’ils font au niveau de leur consommation.

Que cela soit pour la gestion de notre cadre de vie, de l’environnement ou de la mobilité, un processus de responsabilisation individuelle est nécessaire. Cependant, pour que celle-ci puisse être possible, il faut apporter à chacun un éclairage sur les choix qu’il pose en tant que consommateur. Les différentes informations peuvent, par exemple, être directement apposées sur les produits.

  • Sanctionner effectivement les comportements individuels non respectueux de l’environnement ;
  • Garantir aux citoyens que les moyens dégagés par les amendes, taxes et redevances à consonance environnementales soient effectivement utilisées à améliorer la situation environnementale ;
  • Adapter les modes de consommation pour réduire le CO2 en travaillant sur deux axes :
    • Réduction du CO2 produit par le transport terrestre, maritime et aérien des personnes et des marchandises via des mesures fiscales pénalisant les gros producteurs de CO2 (fret routier, transport maritime et aérien) et par un investissement prioritaire dans les transports à faible impact CO2 (transport ferroviaire, transport fluvial, ferroutage) ;
    • Réduction des besoins de transport liés au travail en encourageant le télétravail.
  • Promouvoir le développement des sources d’énergie locales  telles que la bio-méthanisation, la géothermie, l’hydro-électrique et la filière bois ;
  • Réfléchir, avec le citoyen, à une transition écologique qui prend en compte l’évolution des besoins réels et la problématique de l’énergie nucléaireau regard de la nouvelle technologie (nucléaire 4ième génération) dans l’hypothèse où cette énergie nucléaire serait indispensable pour pallier à un manque d’approvisionnement ;
  • Promouvoir le développement d’une politique agricole locale « bas carbone » et de rotation des cultures dans un objectif d’augmentation de notre autonomie alimentaire ;
  • Responsabiliser les producteurs et les pouvoirs publics :
    • Interdire l’obsolescence programmée pour les produits lourds en métaux non recyclables (électriques, électroniques, véhicules, etc.) et obliger les industriels à fournir un service de réparation après-vente ;
    • Faire en sorte que les fabricants d’un produit soient responsables de l’ensemble du cycle de vie de celui-ci, de sa mise sur le marché jusqu’au reconditionnement des matériaux qui le composent ;
    • Encourager l’installation de normes type EMAS (Eco Management and Audit Scheme) dans les structures publiques.
  • Adapter la fiscalité environnementale des entreprises à leur degré de contribution/responsabilité au réchauffement climatique en supprimant les « droits de polluer » (il n’est pas normal que des quotas de pollution soient devenus une valeur économique) et en taxant les entreprises directement sur les tonnes de CO2 rejetés/produits par leur activité.
  • Favoriser le développement des centrales locales de mobilité afin qu’elles puissent développer des initiatives en faveur de la mobilité ainsi que coordonner l’information et l’offre de mobilité à destination de publics moins mobiles ;
  • Revenir à un vrai service public en augmentant la couverture, l’offre et le service des transports en commun (notamment dans les zones rurales) ;
  • Favoriser le développement des zones de parking pour le covoiturage ;
  • Imposer une redevance pour les usagers des autoroutes belges qui ne paient aucune taxe de circulation en Belgique.

Au travers de notre éducation, de la transmission de savoirs et de notre enseignement

Afin de tendre vers un enseignement adapté aux besoins actuels, nous proposons d’adopter une méthode de co-construction d’un modèle d’apprentissage avec les enseignants, les acteurs de l’aide à la jeunesse, les parents et les enfants. En effet nous pensons que l’éducation d’une personne doit lui permettre d’être un citoyen critique, de se former tout au long de sa vie et non d’être formaté. Ainsi, le Collectif Citoyen propose trois objectifs prioritaires :

  1. Rendre de la confiance et du respect aux acteurs de terrain (directions, enseignants, éducateurs, etc.) en leur donnant plus d’autonomie et de responsabilité :
    • Développement d’un enseignement décloisonné : autonomie des équipes pédagogiques pour organiser l’école, les apprentissages et les évaluations de la manière la plus adéquate (mise en œuvre du programme, organisation des espaces, des cours, des activités, des projets et de l’année scolaire) ;
    • Responsabilisation des équipes : évaluation des équipes en place en fonction des objectifs définis ;
    • Création d’une structure participative décisionnelle qui intègre des représentants des acteurs de terrain. Cette structure participative agira au plus haut niveau de la structure de l’enseignement et participera aux décisions et à la communication vers les acteurs de terrain.
  2. Modification des objectifs et des méthodes d’apprentissage :
    • Elaboration d’un projet ambitieux de culture, de développement des différentes intelligences et d’éducation à la confiance, à l’esprit critique, à la liberté, à la responsabilité, à la créativité et à la coopération ;
    • Amplification et renforcement du climat de bienveillance, s’il n’existe déjà, à l’égard des jeunes pour développer leur confiance en eux et le respect de soi et des autres ;
    • Réflexion sur la question de la plus-value de l’humain sur la machine et formation de nos jeunes à exercer et développer cette plus-value. En particulier, l’éducation aux médias et la problématique de l’intelligence artificielle et de leur intégration dans les cursus scolaires doivent faire l’objet d’une profonde réflexion pour les intégrer aux projets de culture et d’éducation évoqués plus haut. Pour donner l’envie d’apprendre aux jeunes, maintenant et tout au long de leur vie, il est important que l’enseignement soit ancré dans le concret et le participatif, soit décloisonné et ouvert sur le monde pour permettre une approche globale des situations ;
    • Construire des partenariats publics/privés avec le monde de l’entreprise pour, dès le plus jeune âge, assurer le développement des compétences « techniques », scientifiques et numériques en s’appuyant sur la compétence et l’expérience des professionnels du terrain et en confrontant les élèves à la réalité de la vie économique ;
    • Intégrer une approche relative à la gestion de la vie courante et aux droits/devoirs individuels/collectifs dans l’enseignement secondaire pour outiller les citoyens dans leur vie privée.
  3. Rationalisation et amélioration des structures de l’Administration de la Fédération Wallonie-Bruxelles :
    • Mise à plat des différents coûts liés à l’enseignement, en ce compris ceux en lien avec les différents réseaux et leurs administrations. En faire une analyse et retenir ce qui fonctionne bien. Réduire tous les coûts évitables notamment les surcoûts liés aux quatre réseaux d’enseignement ;
    • Affectation des ressources financières et humaines aux écoles de telle manière qu’elles puissent disposer des moyens suffisants pour remplir leurs missions : créer des places en nombre suffisant pour scolariser tous nos jeunes partout où cela s’avère nécessaire, assurer l’entretien des bâtiments, équiper les écoles de matériel pédagogique et informatique, assurer la maintenance du parc informatique des écoles, accompagner les élèves à besoins spécifiques, accompagner les équipes pédagogiques, engager du personnel adéquat et en nombre suffisant, etc. ;

Au travers de notre économie et de la fiscalité

  • Lutter contre l’évasion fiscale.

Le modèle économique actuel privilégie massivement les détenteurs de capitaux par rapport aux travailleurs. Ces détenteurs de capitaux disposent plus aisément de moyens d’évasion fiscale tels qu’ils peuvent arriver à ne presque pas payer d’impôts. Qu’il s’agisse des entreprises ou des individus fortunés, les régimes fiscaux en place font l’objet de contournements (évasions) qui empêchent l’État de collecter l’impôt de manière équitable. Cette situation contribue à l’appauvrissement des ménages qui ne disposent que de leurs salaires comme moyen de subsistance. De plus, des enjeux majeurs comme la mobilité, la dignité humaine ou la transition écologique requièrent des moyens importants pour assurer le développement de politiques durables.

  • Relocaliser nos moyens de production et notre consommation.

Recentrer l’économie locale autour de circuits courts et lutter ainsi contre la globalisation des flux de marchandises et de capitaux. Cela implique notamment de mieux défendre/valoriser le travail des agriculteurs, porteurs d’initiatives locales et producteurs de biens de consommation. Il est également possible de favoriser le développement des groupements citoyens d’achat en commun vis-à-vis de ces acteurs.

  • Attribuer les revenus de la taxe.

Redonner du sens à la taxe en informant sur son objectif et en en attribuant les recettes de celle-ci au domaine qu’elles concernent.

  • Oser l’innovation.
    • Explorer, avec des experts et des citoyens, la piste de la micro-taxe. Le principe consiste à remplacer tout ou une partie de la fiscalité actuelle par une micro-taxe automatique sur tous les paiements électroniques. En d’autres termes, prélever automatiquement un impôt très réduit sur toutes les opérations de débit/crédit des comptes bancaires mais aussi sur toutes les opérations boursières ;
    • Explorer et évaluer la possibilité et les impacts de la création d’une monnaie locale régionale sur le modèle des monnaies locales existantes qui puisse être utilisée sous forme scripturale de sorte à permettre le paiement des salaires ou les transactions entre entreprises.

Au travers d’une justice, d’une justice sociale et d’une justice fiscale

  • Lutter massivement contre la criminalité financière ainsi que la fraude et l’évasion fiscale ;
  • Evaluer la possibilité et l’impact de limitation de l’indexation automatique des salaires pour les salaires dépassant un certain seuil ;
  • Refinancer la justice pour lui donner les moyens de faire correctement son travail ;
  • Augmenter le nombre de magistrats et renforcer les juridictions en souffrance ;
  • Garantir le droit d’accès à la justice pour tous ;
  • Imposer une véritable égalité dans le traitement des affaires : et ce, peu importe l’extraction sociale des personnes ou le magistrat en charge d’un dossier ;
  • Favoriser le règlement des conflits et des obligations à l’amiable pour alléger la quantité de travail des tribunaux ;
  • Tendre vers une politique d’égalité entre les différentes régions en matière de droits d’enregistrement afin de favoriser l’accès à la propriété en Wallonie ;
  • Instaurer une redevance à la délocalisation ;
  • Création d’un guichet des droits afin que chacun puisse savoir quels sont les droits qu’il peut activer et dont il n’a peut-être pas connaissance ;
  • Désigner un médiateur entre les habitants des domaines résidentiels et le Ministre du logement.

Au travers de la santé

Afin de s’assurer que nous disposons d’une offre médicale suffisante pour assumer les besoins de la population, Collectif Citoyen propose les mesures suivantes à explorer et discuter :

  • Revoir, avec des experts du secteur et des usagers de différents milieux, le système des numéros INAMI en fonction des besoins réels de la population ;
  • Organiser une large consultation citoyenne sur le caractère libéral des professions dans le secteur des soins de santé ;
  • Favoriser le développement de structures qui, comme les maisons médicales, peuvent tant contribuer à l’accès aux soins de santé qu’à permettre aux praticiens du corps médical d’avoir une meilleure qualité de vie ;
  • Introduire et appliquer le principe de gratuité d’accès aux soins de santé de base pour la consultation chez le médecin généraliste conventionné en supprimant la charge du ticket modérateur pour le citoyen ;
  • Réévaluer le système et l’application des suppléments d’honoraires facturés aux citoyens ;
  • Adopter une approche préventive de la perte d’autonomie en renforçant le financement des aides au maintien à domicile des personnes avant qu’elles ne subissent cette perte progressive d’autonomie ;
  • Revaloriser les minimas salariaux et primes des métiers liés à l’accompagnement des personnes (aides familiales, aides à domicile, aides-soignantes, infirmières, etc.) ;
  • Reconnaître un véritable statut aux victimes d’attentats terroristes avec une activation de droits.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Assurer le développement de notre qualité de vie

Au travers de notre responsabilité environnementale et de notre mobilité
Notre contribution à la question environnementale face à l’enjeu climatique et aux agressions liées à l’activité humaine est urgente et indispensable.

Pour être efficaces, nous devons inclure une approche mesurant l’impact environnemental dans toutes les politiques, qu’elles soient économiques, en faveur de l’emploi, de la mobilité ou encore de la culture. Les incertitudes climatiques engendrent des menaces en terme d’approvisionnement qu’il soit énergétique ou alimentaire. Ces menaces exigent notamment des réponses individuelles et locales compatibles avec les objectifs globaux de réduction du CO2. Dans un même processus, nous devons réduire l’impact destructeur de notre modèle de production sur la biodiversité et les ressources rares de la planète. Le modèle économique occidental repose sur la production de produits à courte durée de vie (électro-ménagers, automobiles, équipements électroniques, mobilier, etc.). Ce modèle de renouvellement cyclique combiné à l’accroissement de la population mondiale, qui souhaite vivre à « l’occidentale », crée une pression destructrice sur les ressources naturelles (eau, forêts, minerais, etc.) et sur la biodiversité qui y est liée.

Nos impératifs
  • Refédéraliser la compétence « écologie » pour favoriser le développement d’une politique cohérente et commune sur l’ensemble du territoire belge ;
  • Agir à la source des problèmes en agissant sur les comportements individuels et en informant les citoyens sur l’impact environnemental des choix individuels qu’ils font au niveau de leur consommation.

Que cela soit pour la gestion de notre cadre de vie, de l’environnement ou de la mobilité, un processus de responsabilisation individuelle est nécessaire. Cependant, pour que celle-ci puisse être possible, il faut apporter à chacun un éclairage sur les choix qu’il pose en tant que consommateur. Les différentes informations peuvent, par exemple, être directement apposées sur les produits.

  • Sanctionner effectivement les comportements individuels non respectueux de l’environnement ;
  • Garantir aux citoyens que les moyens dégagés par les amendes, taxes et redevances à consonance environnementales soient effectivement utilisées à améliorer la situation environnementale ;
  • Adapter les modes de consommation pour réduire le CO2 en travaillant sur deux axes :
    • Réduction du CO2 produit par le transport terrestre, maritime et aérien des personnes et des marchandises via des mesures fiscales pénalisant les gros producteurs de CO2 (fret routier, transport maritime et aérien) et par un investissement prioritaire dans les transports à faible impact CO2 (transport ferroviaire, transport fluvial, ferroutage) ;
    • Réduction des besoins de transport liés au travail en encourageant le télétravail.
  • Promouvoir le développement des sources d’énergie locales  telles que la bio-méthanisation, la géothermie, l’hydro-électrique et la filière bois ;
  • Réfléchir, avec le citoyen, à une transition écologique qui prend en compte l’évolution des besoins réels et la problématique de l’énergie nucléaireau regard de la nouvelle technologie (nucléaire 4ième génération) dans l’hypothèse où cette énergie nucléaire serait indispensable pour pallier à un manque d’approvisionnement ;
  • Promouvoir le développement d’une politique agricole locale « bas carbone » et de rotation des cultures dans un objectif d’augmentation de notre autonomie alimentaire ;
  • Responsabiliser les producteurs et les pouvoirs publics :
    • Interdire l’obsolescence programmée pour les produits lourds en métaux non recyclables (électriques, électroniques, véhicules, etc.) et obliger les industriels à fournir un service de réparation après-vente ;
    • Faire en sorte que les fabricants d’un produit soient responsables de l’ensemble du cycle de vie de celui-ci, de sa mise sur le marché jusqu’au reconditionnement des matériaux qui le composent ;
    • Encourager l’installation de normes type EMAS (Eco Management and Audit Scheme) dans les structures publiques.
  • Adapter la fiscalité environnementale des entreprises à leur degré de contribution/responsabilité au réchauffement climatique en supprimant les « droits de polluer » (il n’est pas normal que des quotas de pollution soient devenus une valeur économique) et en taxant les entreprises directement sur les tonnes de CO2 rejetés/produits par leur activité.
  • Favoriser le développement des centrales locales de mobilité afin qu’elles puissent développer des initiatives en faveur de la mobilité ainsi que coordonner l’information et l’offre de mobilité à destination de publics moins mobiles ;
  • Revenir à un vrai service public en augmentant la couverture, l’offre et le service des transports en commun (notamment dans les zones rurales) ;
  • Favoriser le développement des zones de parking pour le covoiturage ;
  • Imposer une redevance pour les usagers des autoroutes belges qui ne paient aucune taxe de circulation en Belgique.

Au travers de notre éducation, de la transmission de savoirs et de notre enseignement

Afin de tendre vers un enseignement adapté aux besoins actuels, nous proposons d’adopter une méthode de co-construction d’un modèle d’apprentissage avec les enseignants, les acteurs de l’aide à la jeunesse, les parents et les enfants. En effet nous pensons que l’éducation d’une personne doit lui permettre d’être un citoyen critique, de se former tout au long de sa vie et non d’être formaté. Ainsi, le Collectif Citoyen propose trois objectifs prioritaires :

  1. Rendre de la confiance et du respect aux acteurs de terrain (directions, enseignants, éducateurs, etc.) en leur donnant plus d’autonomie et de responsabilité :
    • Développement d’un enseignement décloisonné : autonomie des équipes pédagogiques pour organiser l’école, les apprentissages et les évaluations de la manière la plus adéquate (mise en œuvre du programme, organisation des espaces, des cours, des activités, des projets et de l’année scolaire) ;
    • Responsabilisation des équipes : évaluation des équipes en place en fonction des objectifs définis ;
    • Création d’une structure participative décisionnelle qui intègre des représentants des acteurs de terrain. Cette structure participative agira au plus haut niveau de la structure de l’enseignement et participera aux décisions et à la communication vers les acteurs de terrain.
  2. Modification des objectifs et des méthodes d’apprentissage :
    • Elaboration d’un projet ambitieux de culture, de développement des différentes intelligences et d’éducation à la confiance, à l’esprit critique, à la liberté, à la responsabilité, à la créativité et à la coopération ;
    • Amplification et renforcement du climat de bienveillance, s’il n’existe déjà, à l’égard des jeunes pour développer leur confiance en eux et le respect de soi et des autres ;
    • Réflexion sur la question de la plus-value de l’humain sur la machine et formation de nos jeunes à exercer et développer cette plus-value. En particulier, l’éducation aux médias et la problématique de l’intelligence artificielle et de leur intégration dans les cursus scolaires doivent faire l’objet d’une profonde réflexion pour les intégrer aux projets de culture et d’éducation évoqués plus haut. Pour donner l’envie d’apprendre aux jeunes, maintenant et tout au long de leur vie, il est important que l’enseignement soit ancré dans le concret et le participatif, soit décloisonné et ouvert sur le monde pour permettre une approche globale des situations ;
    • Construire des partenariats publics/privés avec le monde de l’entreprise pour, dès le plus jeune âge, assurer le développement des compétences « techniques », scientifiques et numériques en s’appuyant sur la compétence et l’expérience des professionnels du terrain et en confrontant les élèves à la réalité de la vie économique ;
    • Intégrer une approche relative à la gestion de la vie courante et aux droits/devoirs individuels/collectifs dans l’enseignement secondaire pour outiller les citoyens dans leur vie privée.
  3. Rationalisation et amélioration des structures de l’Administration de la Fédération Wallonie-Bruxelles :
    • Mise à plat des différents coûts liés à l’enseignement, en ce compris ceux en lien avec les différents réseaux et leurs administrations. En faire une analyse et retenir ce qui fonctionne bien. Réduire tous les coûts évitables notamment les surcoûts liés aux quatre réseaux d’enseignement ;
    • Affectation des ressources financières et humaines aux écoles de telle manière qu’elles puissent disposer des moyens suffisants pour remplir leurs missions : créer des places en nombre suffisant pour scolariser tous nos jeunes partout où cela s’avère nécessaire, assurer l’entretien des bâtiments, équiper les écoles de matériel pédagogique et informatique, assurer la maintenance du parc informatique des écoles, accompagner les élèves à besoins spécifiques, accompagner les équipes pédagogiques, engager du personnel adéquat et en nombre suffisant, etc. ;

Au travers de notre économie et de la fiscalité

  • Lutter contre l’évasion fiscale.

Le modèle économique actuel privilégie massivement les détenteurs de capitaux par rapport aux travailleurs. Ces détenteurs de capitaux disposent plus aisément de moyens d’évasion fiscale tels qu’ils peuvent arriver à ne presque pas payer d’impôts. Qu’il s’agisse des entreprises ou des individus fortunés, les régimes fiscaux en place font l’objet de contournements (évasions) qui empêchent l’État de collecter l’impôt de manière équitable. Cette situation contribue à l’appauvrissement des ménages qui ne disposent que de leurs salaires comme moyen de subsistance. De plus, des enjeux majeurs comme la mobilité, la dignité humaine ou la transition écologique requièrent des moyens importants pour assurer le développement de politiques durables.

  • Relocaliser nos moyens de production et notre consommation.

Recentrer l’économie locale autour de circuits courts et lutter ainsi contre la globalisation des flux de marchandises et de capitaux. Cela implique notamment de mieux défendre/valoriser le travail des agriculteurs, porteurs d’initiatives locales et producteurs de biens de consommation. Il est également possible de favoriser le développement des groupements citoyens d’achat en commun vis-à-vis de ces acteurs.

  • Attribuer les revenus de la taxe.

Redonner du sens à la taxe en informant sur son objectif et en en attribuant les recettes de celle-ci au domaine qu’elles concernent.

  • Oser l’innovation.
    • Explorer, avec des experts et des citoyens, la piste de la micro-taxe. Le principe consiste à remplacer tout ou une partie de la fiscalité actuelle par une micro-taxe automatique sur tous les paiements électroniques. En d’autres termes, prélever automatiquement un impôt très réduit sur toutes les opérations de débit/crédit des comptes bancaires mais aussi sur toutes les opérations boursières ;
    • Explorer et évaluer la possibilité et les impacts de la création d’une monnaie locale régionale sur le modèle des monnaies locales existantes qui puisse être utilisée sous forme scripturale de sorte à permettre le paiement des salaires ou les transactions entre entreprises.

Au travers d’une justice, d’une justice sociale et d’une justice fiscale

  • Lutter massivement contre la criminalité financière ainsi que la fraude et l’évasion fiscale ;
  • Evaluer la possibilité et l’impact de limitation de l’indexation automatique des salaires pour les salaires dépassant un certain seuil ;
  • Refinancer la justice pour lui donner les moyens de faire correctement son travail ;
  • Augmenter le nombre de magistrats et renforcer les juridictions en souffrance ;
  • Garantir le droit d’accès à la justice pour tous ;
  • Imposer une véritable égalité dans le traitement des affaires : et ce, peu importe l’extraction sociale des personnes ou le magistrat en charge d’un dossier ;
  • Favoriser le règlement des conflits et des obligations à l’amiable pour alléger la quantité de travail des tribunaux ;
  • Tendre vers une politique d’égalité entre les différentes régions en matière de droits d’enregistrement afin de favoriser l’accès à la propriété en Wallonie ;
  • Instaurer une redevance à la délocalisation ;
  • Création d’un guichet des droits afin que chacun puisse savoir quels sont les droits qu’il peut activer et dont il n’a peut-être pas connaissance ;
  • Désigner un médiateur entre les habitants des domaines résidentiels et le Ministre du logement.

Au travers de la santé

Afin de s’assurer que nous disposons d’une offre médicale suffisante pour assumer les besoins de la population, Collectif Citoyen propose les mesures suivantes à explorer et discuter :

  • Revoir, avec des experts du secteur et des usagers de différents milieux, le système des numéros INAMI en fonction des besoins réels de la population ;
  • Organiser une large consultation citoyenne sur le caractère libéral des professions dans le secteur des soins de santé ;
  • Favoriser le développement de structures qui, comme les maisons médicales, peuvent tant contribuer à l’accès aux soins de santé qu’à permettre aux praticiens du corps médical d’avoir une meilleure qualité de vie ;
  • Introduire et appliquer le principe de gratuité d’accès aux soins de santé de base pour la consultation chez le médecin généraliste conventionné en supprimant la charge du ticket modérateur pour le citoyen ;
  • Réévaluer le système et l’application des suppléments d’honoraires facturés aux citoyens ;
  • Adopter une approche préventive de la perte d’autonomie en renforçant le financement des aides au maintien à domicile des personnes avant qu’elles ne subissent cette perte progressive d’autonomie ;
  • Revaloriser les minimas salariaux et primes des métiers liés à l’accompagnement des personnes (aides familiales, aides à domicile, aides-soignantes, infirmières, etc.) ;
  • Reconnaître un véritable statut aux victimes d’attentats terroristes avec une activation de droits.